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Lille : lavage des rames TER Cliquez sur la miniature afin d'obtenir une image agrandie.
La machine à laver est déserte mais humide...	Avec la mise en place des grands périphériques routiers de l’agglomération lilloise, la SNCF modifie les infrastructures du dépôt de Fives. Le dortoir des agents de conduite, principal problème, doit déménager. Le choix d’un nouvel établissement est privilégié entre les 2 gares de Lille : Lille-Flandres et Lille-Europe n’étant séparé que par quelques centaines de mètres. Le 13 mars 1995, ce foyer peut accueillir les Roulants (conducteurs ou agents des trains).
Dans cette perspective, la SNCF commence l’implantation d’une machine à laver les rames à proximité de l’ancien dortoir de Fives (détruit le 23 février 1995). Elle est mise en service le 10 octobre 1990. C’est une machine à laver « double » car elle peut laver dans les deux sens de circulation.	Passage de la rame TER 2N 561 B	C’est d’ailleurs la seule de la Région ! Celles de Calais et Tourcoing sont simples, donc à un seul sens de circulation. Son prix d’achat s’élève à 1.934.439 F, sans compter les nombreuses modifications qu’elle a suscitées. D’ailleurs, la dernière en date vient d’avoir lieu. Elle concerne l’amélioration du lavage de la partie supérieure du 2è niveau des nouvelles rames. La machine étant à l’origine prévue principalement pour des rames simples, la hauteur et la multiplication des nouvelles rames ont obligé de revoir la conception du lavage de ces hautes voitures.
Cette machine est entièrement automatique et fonctionne par comptage d’essieux. Une visite de sécurité et de fonctionnement est programmée quotidiennement. Grâce à une sonde de captage, elle se met « hors gel » si la température est inférieure à O°. Le circuit d’eau est alors purgé automatiquement. Mais pour des raisons de sécurité, la remise en service se fait manuellement, après vérification du bon fonctionnement du circuit.		passage de la rame Nord-Pas de Calais E 09	Avec la proximité des caténaires (25000 volts) et de l’eau, l’entretien courant reste très délicat et complexe. Pour éviter la détérioration des bras de brosse, des amortisseurs, des roulements, etc., la vitesse des trains, limitée à 3 km/h, est surveillée en permanence.
Chaque jour, une moyenne de trente cinq rames emprunte les voies de lavage. Ensuite, pendant qu’un nettoyage complet s’effectue à l’intérieur, une finition manuelle est appliquée à l’extérieure. Ainsi toilettées, les rames peuvent repartir en permettant à la clientèle de voyager dans de très bonnes conditions...jusqu'à leur prochain passage, quelques jours plus tard... Entre temps, l'intérieur de chaque rame sera balayé et nettoyé plusieurs fois par jour dans les autres lieux de remisage.			Passage de la rame E30, remorquée par la BB 16545 de Lens
Pour nos amis modélistes, la reconstitution d’une telle machine à laver ne peut apporter qu’un peu plus de réalisme à leurs réseaux… Texte et photos d'Alain BOCQUILLON

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